jeudi 5 mai 2011

Supply Chain : vers un SI Mobile, Web et Collaboratif

Les process de la Supply Chain, par nature éclatés géographiquement et mettant en relation de nombreux tiers partenaires sont les plus appropriés à profiter des évolutions des Systèmes d'Information qui sont en cours.
Quelles sont ces évolutions ?
  • Migration du SI (de ses applications) vers le Web : Le web est devenu un outil / un support incontournable de notre société (information, publicité, consommation).
    Les utilisateurs sont nomades, les entreprises sont éclatées géographiquement, l'interaction entre clients, fournisseurs, partenaires est permanente.
    Le SI de l'entreprise se doit d'être disponible partout, pour tous, à tout moment.
    Les avantages de ce modèle : 
    • Applications réellement partagées entre tous les acteurs du process
    • Livraisons fréquentes et centralisées de nouvelles versions, de manière automatique, pour l'ensemble des utilisateurs
    • Données et logiciels sécurisés dans des datacenters professionnels (cf. ci-dessous)
  • Migration du SI vers un modèle "Cloud", terme à la mode qui sous-entend :
    * Hébergement des applications du SI non pas sur des machines dans l'entreprise (avec les coûts et les risques que cela implique) mais dans des datacenters professionnels et sécurisés
    * Modèle de tarification différent : pas d'investissement massif au départ mais forfaits mensuels de location
    Les avantages :
    • Tarification simple et transparente => "prévisibilité" des coûts
    • Recentrage des directions (et surtout de la DSI) vers le métier et les priorités stratégiques
  • Et j'ajouterais : l'adoption des terminaux mobiles - smartphones et tablettes - par le grand public mais aussi par les entreprises s'accélère
    Donc nécessité de diffusion des applications sur ces terminaux
En synthèse : Cloud, Web, Mobile

Voyons maintenant pourquoi les process de la Supply Chain sont particulièrement adaptés à ces évolutions.
Les process de la Supply Chain font intervenir des acteurs multiples et éclatés géographiquement, et des interactions permanentes entre eux :
  • Partage des données des commandes entre les acteurs concernés 
  • Prises de rdv 
  • Retours de tournée / litiges 
  • Suivi des transports : évènements, retards, impacts sur l'heure d'arrivée prévue 
  • ... ... 
Toutes ces interactions, ces échanges de données, se font aujourd'hui au mieux au travers d'échanges EDI, sinon par envoi de mails ou de faxs et par la resaisie des informations dans les différents logiciels des partenaires, avec les erreurs qui forcément en découlent.
Les données sont dupliquées chez chacun des acteurs, sur des plate-formes plus ou moins sécurisées, avec les coûts matériels et humains que cele implique.

Rêvons un peu : imaginons un réseau collaboratif rassemblant la majorité des acteurs de la supply chain, se partageant les données nécessaires à leurs métiers.
  • Les donneurs d'ordre mettent leurs commandes à disposition, soit vers des partenaires identifiés (sous contrats) soit vers une plate-forme d'échange (actuelles bourses de frêt)
  • Les transporteurs sélectionnent les commandes correspondant à leurs besoins (remplissage des remorques et des emplois du temps des chauffeurs)
  • Les transporteurs prennent rendez-vous avec les sites expéditeurs et destinataires
  • Les donneurs d'ordre, expéditeurs et destinataires suivent l'avancement des transports
  • Les entrepôts préparent la marchandise ou se préparent à la recevoir
  • Les transporteurs valident les chargements / livraisons, indiquent les litiges
  • L'ensemble des acteurs sont inter-reliés sur ce réseau et consultent des Kpis adaptés à leur contexte
La constitution de ce réseau et de leurs données associées permettrait également, à terme, d'optimiser globalement le remplissage des camions et la consommation de CO2 par ces camions.

On est aujourd'hui très loin de cette vision mais l'avenir des éditeurs actuels ne peut se faire que sur ce modèle. Ils commencent à y réflechir, voire commencent à implémenter des architectures de ce type. Ceux qui n'y travaillent pas aujourd'hui sont voués à disparaître.

6 IT, pour sa part, offre déjà une solution d'aide à la décision, dédiée aux métiers de la Supply Chain, disponible sur le Web (et sans aucuns plug-ins génant sa diffusion) et Mobile (utilisable sur tous les navigateurs Web PC, Mac, smartphones et tablettes) et va prochainement offrir cette solution en mode Cloud, c'est-à-dire proposée en mode locatif, hébergée chez un acteur majeur de l'hébergement.
Des solutions simples et sécurisées d'échanges de données seront fournies.
Une vision collaborative permettra de partager certains indicateurs avec ses clients ou partenaires.

dimanche 25 avril 2010

TMS : vers un processus massivement collaboratif

L'utilisation des TMS chez les chargeurs et prestataires logistiques (pilotes de transport) est en pleine croissance.
La nécessité d'optimiser le maillon "Transport" de la chaîne logistique porte ce marché.
Leurs fonctionnalités ont pour objectif d'automatiser et d'optimiser (avec plus ou moins de bonheur ...) tout ou partie du process transport :
  • réception des commandes, 
  • constitution / optimisation des chargements / des tournées, 
  • rendez-vous / planning sur les différents points de chargement / de livraison (usines, entrepôts, magasins), 
  • retours de tournée / gestion des litiges, 
  • gestion des emballages / palettes, 
  • pré-facturation / facturation, 
  • ... ... 
Les fonctions d'optimisation brillent souvent par leur absence et nécessitent dans ce cas d'acquérir un logiciel dédié et de l'interfacer tant bien que mal avec le TMS.
Quant aux outils d'aide à la décision, ils se résument la plupart du temps à des rapports prédéfinis ou dans le meilleur des cas à des outils de requêtage.

Au delà de ces fonctions de gestion que la plupart des TMS savent fournir, les fonctions collaboratives manquent cruellement, dans un process où les acteurs sont multiples et éclatés géographiquement :
  • partage des données des commandes entre les acteurs concernés 
  • prises de rdv 
  • retours de tournée / litiges 
  • suivi des transports : évènements, retards, impacts sur l'heure d'arrivée prévue 
  • ... ... 
De la même manière, les échanges EDI, avec le coût qui y est associé (développement et transport des messages), doivent devenir collaboratifs.
On peut faire l'analogie avec l'envoi de mails : un utilisateur envoie un mail avec 1 ou 2 fichiers en pièce jointe à 3 collègues, qui chacun le transfère à 2 ou 3 membres de son équipe, qui le renvoient complété, ...
On s'aperçoit vite de l'inefficacité du process et du coût associé.
Il est évident qu'une solution collaborative est préférable (cf. Google Apps) :
  • les documents ne sont stockés qu'une seule fois : soit chez l'émetteur du document, soit à un endroit commun à tous les acteurs 
  • on envoie par mail uniquement le lien vers le document 
  • si quelqu'un doit le modifier (s'il en a le droit), il le fait sur le document original, et tous les acteurs en sont informés automatiquement 
Adapté au métier de la supply chain, ce principe est tout aussi probant :
  • le donneur d'ordre met ses commandes à disposition de ses partenaires / prestataires / clients / ... 
  • les expéditeurs, destinataires gèrent leur planning de RDV, les transporteurs prennent RDV 
  • les destinataires et/ou les transporteurs effectuent le retour de tournée et indiquent les litiges éventuels 
Toutes ces actions / ces évènements agissent en temps réel sur le système d'information du donneur d'ordre, des prestataires, des destinataires, ...
Le mode de communication à privilégier n'est plus l'envoi de messages mais l'accès direct à l'information par l'intermédiaire des web services.
Les données sont stockées dans le système d'information du donneur d'ordre ou sur celui d'un prestataire (mode Saas).
Les outils supportant ce process sont bien sûr sur le web.

Rêvons un peu : imaginons un réseau collaboratif rassemblant la majorité des acteurs de la supply chain, se partageant les données nécessaires à leurs métiers.
  • Le logiciel est hébergé sur une plate-forme "Cloud" (ou SaaS : le logiciel n'est plus installé sur les machines de chaque entreprise mais sur des machines gérées par de gros prestataires, comme le sont aujourd'hui les sites web ou les messageries par exemple). 
  • Les entreprises n'ont plus la charge de mettre en place et maintenir l'infrastructure nécessaire (matériel, logiciel, sécurité, sauvegarde, licences, ...).
  • Les coûts associés à l'EDI disparaissent. 
  • Les clients, prestataires, usines, entrepôts, magasins, ... suivent en temps réel l'acheminement de leurs commandes / produits. 
  • La constitution d'un vaste réseau des acteurs de la supply chain et de leurs données associées permettrait également, à terme, d'optimiser globalement le remplissage des camions et la consommation de CO2 par ces camions : une bourse d'échanges globalisée permettrait à tous les acteurs, grâce à un moteur de recherche performant, de trouver du frêt pour remplir l'espace vide dans leurs camions. 
Il reste donc un fort potentiel d'imagination et de développement pour les éditeurs du secteur ....
Le modèle à suivre me semble être celui de Google et de ses google Apps, tant du point de vue technique que du point de vue ergonomique (simple et efficace).

Qu'en pensez vous ?

vendredi 9 avril 2010

Les utilisateurs Apple peuvent dire merci à Google

Une toute nouvelle version de l'OS iPhone (number 4) est annoncée tambours battant par iPapy, Steve Jobs en personne !
Quoi de neuf  ?

  • du multi-tâches (enfin !)
  • une gestion de plusieurs comptes mail (ça n'existait donc pas ?)
  • le regroupement des mails d'une même conversation (comme Google Mail donc)
  • le regroupement des applications dans des dossiers
  • quelques autres bricoles ...
  • ah, j'oubliais le plus important : l'arrivée de la pub dans l'éco-système Apple !
Les utilisateurs Apple peuvent remercier Google (et la concurrence) : toutes ces nouveautés sont présentes depuis plusieurs mois dans les téléphones équipés du système Android de Google.

Le seul problème : il va falloir attendre cet été, et changer de téléphone (tout cela n'est compatible qu'avec les toutes dernières versions de l'iPhone).

mardi 6 avril 2010

Lancement du global QlikView Scalability Center | Business Intelligence

Communiqué de QlikTech
Les clients grandes entreprises et les partenaires réalisent des tests de performance en vue de l’expansion des déploiements sur de puissants microprocesseurs multicoeurs Intel.
Lancement du global QlikView Scalability Center | Business Intelligence

samedi 3 avril 2010

Microsoft est en train de perdre la guerre des OS

Après 20 ans de suprématie, Microsoft est en train de perdre (lentement) la guerre des OS.
N'ayant pas su profiter de son avantage pris sur les smartphones (grâce à windows mobile), Microsoft n'a pas vu venir la déferlante iPhone, puis dans la foulée les smartphones Android.
L'engouement pour les netbooks, souvent équipés d'OS Linux, a également contribué à la baisse des parts de marché de Windows.
Et c'est maintenant la tablette iPad qui va continuer à rogner la part de marché de Microsoft dans les OS. Il y a de bonnes chances que Google ne tarde pas trop (début 2011 ?) à lancer sa propre tablette sur Chrome OS ...
Tous ces nouveaux clients vont devenir accros à leurs joujoux et bien vite oublier le vieux Microsoft.

Que reste-t-il comme atouts à Microsoft pour retenir ses utilisateurs ?
  • Windows : une plate-forme de jeux ?
    Les jeux online (n'ayant pas besoin d'être installés sur le poste) vont bientôt sortir de leur phase de développement et les consoles de jeux sont dans tous les foyers.
  • Windows : une plate-forme bureautique ?
    Les Google Apps et autres suites bureautiques open source sont là aussi une alternative de plus en plus crédible à l'indétrônable (et très onéreuse) suite Office.
  • Windows : une plate-forme serveurs ?
    Linux a toujours été une plate-forme bien plus performante et fiable que Windows. Le basculement progressif des applications métier vers le web et vers des technologies open source (notamment java) ne rend plus obligatoire le déploiement de serveurs Windows. L'ensemble des plate-formes "Cloud" sont aujourd'hui déployées sur des OS Linux.
  • Windows : une plate-forme pour le web ?
    Le navigateur de Microsoft est aujourd'hui bon dernier dans la course et Microsoft s'entête à vouloir développer une nouvelle plate-forme (Silverlight) basée sur l'utilisation de plugins dans le navigateur, alors que l'évolution naturelle se dirige vers la nouvelle version 5 de HTML.
L'avenir va être difficile pour Microsoft : ses ingénieurs vont devoir faire rêver les utilisateurs et créer un OS réellement performant, ouvert et conforme aux normes définies par les groupes de travail internationaux s'ils veulent renverser la tendance.
Et pour cela, la première chose à faire est d'oublier ce bon vieux Windows.

lundi 15 mars 2010

Réconcilier l'informatique décisionnelle d'entreprise et les exigences des utilisateurs

Auparavant réservée aux entreprises capables d'investir financièrement et en moyens humains, l'informatique décisionnelle se démocratise aujourd'hui de plus en plus.
Cela est du à 2 facteurs : apparition de solutions dédiées à l'utilisateur et plus simples à déployer (dont qlikview est actuellement le plus médiatique) et apparition de solutions open source (la démocratisation est dans ce cas purement financière).

L'informatique décisionnelle, outre sa fonction première qui est de fournir aux managers et à la direction des entreprises des outils d'aide à la décision, apporte à l'entreprise des atouts non négligeables parmi lesquels :
  • données validées et nettoyées, 
  • référentiel unifié et commun à l'ensemble des acteurs de l'entreprise, 
  • historique des informations.
Malheureusement, le système d'information décisionnel souffre des mêmes maux que son grand frère, le système d'information :
  • Lourdeur de mise en place et d'évolution
  • Coûts d'achat, de mise en place et de maintenance élevé 
Du coup, de plus en plus d'utilisateurs sont tentés de recourir à des outils plus agiles, tels que l'indétronable excel mais aussi qlikview, qui fait actuellement un tabac.
De nombreux éditeurs sont également en train de concevoir des outils web, les performances des navigateurs et les futures capacités de HTML 5 favorisant l'émergence de ce type d'outils.

Comment dans ce cas arriver à réconcilier la nécessaire rigueur liée au système décisionnel et l'agilité demandée par les utilisateurs ?

Il faut bien sûr concilier le meilleur des 2 mondes :
  • Batir des bases de données dédiées à l'analyse décisionnelle, dans lesquelles les données seront nettoyées, unifiées et historisées, peu importe l'outil utilisé pour la conception des tableaux de bord et analyses
  • Fournir aux utilisateurs des outils suffisamment conviviaux et simples d'utilisation, assurant un minimum de sécurité sur les données (si besoin)
  • Résoudre le besoin de la confidentialité d'accès aux données (le responsable d'agence Nord ne voit pas les salaires de l'agence Centre), indépendamment de l'outil de restitution

vendredi 5 mars 2010

Google Apps: le pavé dans la mare du plan de continuité parfait !

Google Apps: le pavé dans la mare du plan de continuité parfait !

Google dévoile que le plan de continuité autour de sa suite applicative Google Apps est "de base" l'objectif idéal de toute entreprise: reprise des activités instantanée et sans pertes de données. L'objectif: entamer la suprématie de MS-Office dans les plus grandes entreprises!