dimanche 25 avril 2010

TMS : vers un processus massivement collaboratif

L'utilisation des TMS chez les chargeurs et prestataires logistiques (pilotes de transport) est en pleine croissance.
La nécessité d'optimiser le maillon "Transport" de la chaîne logistique porte ce marché.
Leurs fonctionnalités ont pour objectif d'automatiser et d'optimiser (avec plus ou moins de bonheur ...) tout ou partie du process transport :
  • réception des commandes, 
  • constitution / optimisation des chargements / des tournées, 
  • rendez-vous / planning sur les différents points de chargement / de livraison (usines, entrepôts, magasins), 
  • retours de tournée / gestion des litiges, 
  • gestion des emballages / palettes, 
  • pré-facturation / facturation, 
  • ... ... 
Les fonctions d'optimisation brillent souvent par leur absence et nécessitent dans ce cas d'acquérir un logiciel dédié et de l'interfacer tant bien que mal avec le TMS.
Quant aux outils d'aide à la décision, ils se résument la plupart du temps à des rapports prédéfinis ou dans le meilleur des cas à des outils de requêtage.

Au delà de ces fonctions de gestion que la plupart des TMS savent fournir, les fonctions collaboratives manquent cruellement, dans un process où les acteurs sont multiples et éclatés géographiquement :
  • partage des données des commandes entre les acteurs concernés 
  • prises de rdv 
  • retours de tournée / litiges 
  • suivi des transports : évènements, retards, impacts sur l'heure d'arrivée prévue 
  • ... ... 
De la même manière, les échanges EDI, avec le coût qui y est associé (développement et transport des messages), doivent devenir collaboratifs.
On peut faire l'analogie avec l'envoi de mails : un utilisateur envoie un mail avec 1 ou 2 fichiers en pièce jointe à 3 collègues, qui chacun le transfère à 2 ou 3 membres de son équipe, qui le renvoient complété, ...
On s'aperçoit vite de l'inefficacité du process et du coût associé.
Il est évident qu'une solution collaborative est préférable (cf. Google Apps) :
  • les documents ne sont stockés qu'une seule fois : soit chez l'émetteur du document, soit à un endroit commun à tous les acteurs 
  • on envoie par mail uniquement le lien vers le document 
  • si quelqu'un doit le modifier (s'il en a le droit), il le fait sur le document original, et tous les acteurs en sont informés automatiquement 
Adapté au métier de la supply chain, ce principe est tout aussi probant :
  • le donneur d'ordre met ses commandes à disposition de ses partenaires / prestataires / clients / ... 
  • les expéditeurs, destinataires gèrent leur planning de RDV, les transporteurs prennent RDV 
  • les destinataires et/ou les transporteurs effectuent le retour de tournée et indiquent les litiges éventuels 
Toutes ces actions / ces évènements agissent en temps réel sur le système d'information du donneur d'ordre, des prestataires, des destinataires, ...
Le mode de communication à privilégier n'est plus l'envoi de messages mais l'accès direct à l'information par l'intermédiaire des web services.
Les données sont stockées dans le système d'information du donneur d'ordre ou sur celui d'un prestataire (mode Saas).
Les outils supportant ce process sont bien sûr sur le web.

Rêvons un peu : imaginons un réseau collaboratif rassemblant la majorité des acteurs de la supply chain, se partageant les données nécessaires à leurs métiers.
  • Le logiciel est hébergé sur une plate-forme "Cloud" (ou SaaS : le logiciel n'est plus installé sur les machines de chaque entreprise mais sur des machines gérées par de gros prestataires, comme le sont aujourd'hui les sites web ou les messageries par exemple). 
  • Les entreprises n'ont plus la charge de mettre en place et maintenir l'infrastructure nécessaire (matériel, logiciel, sécurité, sauvegarde, licences, ...).
  • Les coûts associés à l'EDI disparaissent. 
  • Les clients, prestataires, usines, entrepôts, magasins, ... suivent en temps réel l'acheminement de leurs commandes / produits. 
  • La constitution d'un vaste réseau des acteurs de la supply chain et de leurs données associées permettrait également, à terme, d'optimiser globalement le remplissage des camions et la consommation de CO2 par ces camions : une bourse d'échanges globalisée permettrait à tous les acteurs, grâce à un moteur de recherche performant, de trouver du frêt pour remplir l'espace vide dans leurs camions. 
Il reste donc un fort potentiel d'imagination et de développement pour les éditeurs du secteur ....
Le modèle à suivre me semble être celui de Google et de ses google Apps, tant du point de vue technique que du point de vue ergonomique (simple et efficace).

Qu'en pensez vous ?

vendredi 9 avril 2010

Les utilisateurs Apple peuvent dire merci à Google

Une toute nouvelle version de l'OS iPhone (number 4) est annoncée tambours battant par iPapy, Steve Jobs en personne !
Quoi de neuf  ?

  • du multi-tâches (enfin !)
  • une gestion de plusieurs comptes mail (ça n'existait donc pas ?)
  • le regroupement des mails d'une même conversation (comme Google Mail donc)
  • le regroupement des applications dans des dossiers
  • quelques autres bricoles ...
  • ah, j'oubliais le plus important : l'arrivée de la pub dans l'éco-système Apple !
Les utilisateurs Apple peuvent remercier Google (et la concurrence) : toutes ces nouveautés sont présentes depuis plusieurs mois dans les téléphones équipés du système Android de Google.

Le seul problème : il va falloir attendre cet été, et changer de téléphone (tout cela n'est compatible qu'avec les toutes dernières versions de l'iPhone).

mardi 6 avril 2010

Lancement du global QlikView Scalability Center | Business Intelligence

Communiqué de QlikTech
Les clients grandes entreprises et les partenaires réalisent des tests de performance en vue de l’expansion des déploiements sur de puissants microprocesseurs multicoeurs Intel.
Lancement du global QlikView Scalability Center | Business Intelligence

samedi 3 avril 2010

Microsoft est en train de perdre la guerre des OS

Après 20 ans de suprématie, Microsoft est en train de perdre (lentement) la guerre des OS.
N'ayant pas su profiter de son avantage pris sur les smartphones (grâce à windows mobile), Microsoft n'a pas vu venir la déferlante iPhone, puis dans la foulée les smartphones Android.
L'engouement pour les netbooks, souvent équipés d'OS Linux, a également contribué à la baisse des parts de marché de Windows.
Et c'est maintenant la tablette iPad qui va continuer à rogner la part de marché de Microsoft dans les OS. Il y a de bonnes chances que Google ne tarde pas trop (début 2011 ?) à lancer sa propre tablette sur Chrome OS ...
Tous ces nouveaux clients vont devenir accros à leurs joujoux et bien vite oublier le vieux Microsoft.

Que reste-t-il comme atouts à Microsoft pour retenir ses utilisateurs ?
  • Windows : une plate-forme de jeux ?
    Les jeux online (n'ayant pas besoin d'être installés sur le poste) vont bientôt sortir de leur phase de développement et les consoles de jeux sont dans tous les foyers.
  • Windows : une plate-forme bureautique ?
    Les Google Apps et autres suites bureautiques open source sont là aussi une alternative de plus en plus crédible à l'indétrônable (et très onéreuse) suite Office.
  • Windows : une plate-forme serveurs ?
    Linux a toujours été une plate-forme bien plus performante et fiable que Windows. Le basculement progressif des applications métier vers le web et vers des technologies open source (notamment java) ne rend plus obligatoire le déploiement de serveurs Windows. L'ensemble des plate-formes "Cloud" sont aujourd'hui déployées sur des OS Linux.
  • Windows : une plate-forme pour le web ?
    Le navigateur de Microsoft est aujourd'hui bon dernier dans la course et Microsoft s'entête à vouloir développer une nouvelle plate-forme (Silverlight) basée sur l'utilisation de plugins dans le navigateur, alors que l'évolution naturelle se dirige vers la nouvelle version 5 de HTML.
L'avenir va être difficile pour Microsoft : ses ingénieurs vont devoir faire rêver les utilisateurs et créer un OS réellement performant, ouvert et conforme aux normes définies par les groupes de travail internationaux s'ils veulent renverser la tendance.
Et pour cela, la première chose à faire est d'oublier ce bon vieux Windows.